IDRECOM

Institut
des Départements
Régions
Et Collectivités d’Outre-Mer

Espace utilisateur

Terre de traditions et de multiculturalisme

La situation géographique de Mayotte, en plein milieu du canal de Mozambique, a façonné sa culture et son mode de vie. Issue de croisements de populations depuis des siècles, la culture Mahoraise est le produit d’un métissage très riche, porté par la culture swahilie, et qui influence la musique, le chant et la danse.

Pendant longtemps, l’archipel des Comores a été un point de passage obligé, un port de ravitaillement pour les navigateurs arabes et asiatiques qui ont contribué au développement des échanges commerciaux dans ce carrefour. Le flux d’échanges générés a abouti à l’instauration des « routes de la soie », « routes des épices » et « routes de l’or » qui ont précédé l’établissement des comptoirs commerciaux.

– La religion musulmane, implantée à Mayotte depuis le XVème siècle, occupe une place majeure dans l’organisation de la société. 95 % des Mahorais sont d’obédience musulmane et de rite sunnite.

– La gastronomie mahoraise est à l’image de l’histoire de l’île : multiculturelle, riche des influences asiatiques, malgaches, africaines ou encore réunionnaises.

– Les traditions et les rites mahorais sont bien sauvegardés et transmis. Le salouva, une grande pièce de tissu cousue sur un seul et unique côté, que l’on noue savamment autour de la poitrine, est la tenue traditionnelle. Bien qu’elle ait évolué au fil des générations et des modes, elle reste une tenue emblématique de l’île. Un concours a même vu le jour pour récompenser le plus beau salouva.

Cette tenue traditionnelle se complète par le kishali, châle porté sur la tête ou les épaules. Elle est réhaussée par le maquillage et les bijoux dont se parent les Mahoraises et qui font également partie des coutumes de Mayotte.

– La culture florale est très présente dans les traditions mahoraises. Le bois de santal est utilisé par les femmes pour réaliser le M’sindzano, masque de beauté traditionnel obtenu à partir du frottement de bois de santal sur un morceau de corail (porites). Le jasmin est considéré comme l’or jaune de Mayotte, mais d’autres parfums comme le Ylang Ylang font partis des rituels des femmes mahoraises.

A Mayotte, le mariage traditionnel, Harussi, est une grande célébration, qui peut durer jusqu’à deux week-ends entiers. Le manzaraka, moment phare du mariage, n’est qu’une étape des différentes cérémonies qui rythment les festivités. Pour l’occasion, les femmes revêtent leur plus beau salouva, et se maquillent avec du henné et du M’sindzano. Le manzaraka réunit les hommes et les femmes dans un seul et même cortège. D’abord réuni sous une tente, celui-ci va ensuite accompagner le marié jusqu’à la demeure nuptiale.

Source :