La Réunion se caractérise par la grande variété ethnique et religieuse de sa population, principalement d’origine africaine, asiatique et européenne. La religion majoritaire est le christianisme, le catholicisme est dominant, la plupart des villes portent le nom d’un saint, le protestantisme est aussi très pratiqué. Ces deux religions cohabitent pacifiquement avec l’islam, l’hindouisme et le culte chinois.

La population est jeune : un tiers des Réunionnais a moins de 20 ans. Elle se concentre sur le littoral notamment au bas des massifs volcaniques, environ 205 000 habitants sont installés à Saint-Denis. Le taux de natalité y est plutôt élevé : on compte en moyenne 2,47 enfants par femme, contre 1,87 en métropole. C’est la région française ultramarine la plus peuplée. Les prévisions démographiques estiment la population à 1 million d’habitants d’ici à 2030.

Mais, à l’instar des autres territoires ultramarins français, l’île de la Réunion est confrontée au chômage de masse. Au premier trimestre 2022, 18,6 % de la population était sans emploi contre 7,3 % au niveau national. Ce qui pousse des Réunionnais à quitter l’île.

La grande pauvreté se développe et concerne 14 % de la population. La Réunion fait donc partie des régions les plus pauvres de l’Union européenne au regard de son PIB par habitant.

Toutefois, grâce à son emplacement dans l’hémisphère sud, et à sa jeunesse, La Réunion peut miser sur des initiatives de coopération. Elle est impliquée dans plusieurs programmes, notamment le programme Interreg Océan Indien avec Mayotte et une dizaine de pays ou territoires : Madagascar, Comores, Seychelles, Maurice, Australie, Mozambique…
Cette action de coopération qui a bénéficié d’un budget de 63,2 millions d’euros entre 2014 et 2020, vise prioritairement la recherche et l’innovation, le développement des échanges économiques, l’adaptation au changement climatique, la valorisation du patrimoine ainsi que la formation et les échanges culturels.