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Un exemple de mixité culturelle et de démocratisation des savoirs

En 2019, la communauté wallisienne et futunienne représente 8 % de la population. Les autres communautés (Tahitiens, Indonésiens, Ni-Vanuatu, Vietnamiens restent stables à moins de 8 % de la population. En 2019, Les Kanak représentent 95 % de la population loyaltienne (Iles loyauté), 72 % de la province Nord et 29 % de la province sud. La Capitale Nouméa perd 5600 habitants au profit de sa périphérie. La population augmente seulement dans la province Sud.

Pour la première fois depuis les accords de Matignon, la communauté Kanak progresse légèrement et atteint 41 % contre 39 % en 2014. Elle est organisée autour de coutumes, traditions et rites qui déterminent son l’identité. Les accords de Matignon puis l’accord de Nouméa reconnaissent la revendication identitaire comme centrale en Nouvelle Calédonie. Des dispositions particulières ont été adoptées pour préserver l’organisation sociale coutumière et le patrimoine culturel.

Mais depuis 2020 la situation se dégrade. Le vieillissement de la population s’accélère, parallèlement 13,3 % de la population est au chômage, soit une augmentation de 2,6 points, soit 3 100 personnes de plus qu’en 2019. Il concerne, majoritairement les hommes (huit sur dix) ; les Kanaks (sept sur dix)  ; les trois quarts ont entre 15 et 24 ans. En outre, 11 100 personnes se situent dans « le halo autour du chômage » dont le chiffre augmente de 36 % sur un an. Il concerne surtout les jeunes femmes kanak et sans qualification.
Depuis 2017, les situations d’emploi se dégradent progressivement : perte d’emploi, multiplication des contrats à durée déterminée (CDD), hausse du temps partiel et maintien des contrats spécifiques.
Le territoire a perdu 2 900 emplois.

– La Nouvelle-Calédonie promeut une politique sociale orientée vers l’acquisition du savoir et l’accès aux soins. Dans le public et le privé, le niveau d’enseignement primaire, secondaire et supérieur est diversifié et comparable à celui des grands pays européens. Les habitants sont plus diplômés qu’en 2014.

– Grâce à l’élargissement croissant de l’offre de formations l’Université de Nouvelle-Calédonie accueille près de 30 % d’étudiants de plus qu’il y a dix ans. Le nombre d’inscrits en classes supérieures et préparatoires aux grandes écoles a plus que doublé.

– En 2016, avec l’ouverture du Médipôle, le Territoire s’est doté d’un outil de santé de niveau international, incluant notamment un pôle de cancérologie reprenant les techniques de traitement de pointe développées en France métropolitaine. En outre, en 2018, La Nouvelle-Calédonie s’est équipée de deux nouvelles structures de soins : le Pôle hospitalier privé de Nouville (PHP) et le Centre hospitalier du Nord (CHN).

– Enfin, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), implanté à Nouméa est la principale structure de ce type dans l’outre-mer tropical français. Les recherches concernent l’environnement, les ressources et la santé. En assurant le lien avec les instituts basés à Fidji, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Vanuatu et Wallis-et-Futuna, l’IRD de Nouvelle-Calédonie contribue au rayonnement du Territoire dans la région.