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Le Nickel et le tourisme au cœur de l’économie

L’économie de la Nouvelle-Calédonie est fortement dépendante du secteur du nickel qui représente environ 95 % des exportations en valeur, 20 % du PIB et 20 % des emplois (directs, indirects et induits). Elle concentre environ 25 % des ressources mondiales et 15 % des réserves.

En 2017, le gouvernement a lancé une politique de diversification économique pour sortir de la dépendance au nickel, favoriser la croissance, la compétitivité des entreprises et le développement de l’emploi. De nombreuses politiques de soutien ont été initiées en faveur de l’innovation, l’export, l’agriculture, les énergies renouvelables et l’industrie de transformation locale.

L’île principale est équipée de trois unités métallurgiques de portée mondiale, détenues par des groupes internationaux (Vale, Eramet et Glencore). Une quatrième usine, détenue à 51% par des intérêts publics calédoniens, a été construite en Corée du Sud, en partenariat avec le groupe POSCO. Alimentées par les gisements calédoniens, elles pourront produire plus de 200 000 tonnes de nickel, soit 10 % de la consommation mondiale en cas de pression sur la demande mondiale. Outre, cette production industrielle, les mineurs calédoniens exportent des minerais bruts de nickel vers le Japon et la Chine.

Le tourisme connaît une belle croissance. Chaque année, ce sont plus de 115 000 touristes qui visitent La Nouvelle-Calédonie. Les croisiéristes sont de plus en plus nombreux, plus de 500 000 en 2016. L’offre d’hébergements est diversifiée, allant de l’accueil en tribu aux hôtels cinq étoiles de marques internationales (Le Méridien, Sheraton, Hilton, etc.). La multitude d’activités terrestres et nautiques permet de cibler des marchés de niche. Cette évolution a poussé le gouvernement et les provinces à initier une nouvelle stratégie pour le développement du tourisme durable.

La Nouvelle-Calédonie peut raisonnablement parier sur son développement grâce à son schéma de développement basé sur ses ressources et ses précieux atouts :

– Un positionnement géostratégique favorable, au centre du Pacifique et au cœur de la Mélanésie.
– Un outil industriel performant rivalisant avec les standards européens.
– Un niveau de développement plus élevé que dans les autres territoires insulaires grâce à une administration efficace et des outils de recherche modernes.
– Une stabilité en matière juridique, de santé, de monnaie et de sécurité.
– Des compétences élevées grâce à un niveau de formation aligné sur les niveaux français.
– Un marché dynamique, prospère et ouvert.

De plus, La Nouvelle-Calédonie dispose d’infrastructures de communication développées et d’un réseau routier de plus de 5 400 kms de routes, d’un aéroport international, d’une des plateformes les plus importantes du Pacifique insulaire, et de dix aérodromes domestiques. Le port autonome de Nouméa est le 1er dans l’Outre-Mer français en volume de marchandises, et le 9e port français.